séjour au Cap d’Agde (3) le Glamour Beach

Alexia et Manu ont déjà passé du temps sur la plage libertine, ainsi qu’une soirée à l’Extasia, à Pinet. Désormais, notre rédactrice en cheffe nous emmène dans ce qui est devenu, en quelques années, une institution libertinage au Cap d’Agde : le Glamour Beach.

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Difficilement remis de notre soirée à Pinet, nous avons émergé tard, ce matin. Ou plutôt cet après-midi. Car à se réveiller peu avant midi, prendre une douche, déjeuner… il se fait déjà relativement tard sous le soleil de plomb du village naturiste du Cap d’Agde. Et pourtant, nous y sommes. Là, dans cette petite file d’attente, en plein cœur du quartier naturiste où patientent des couples aussi nus que libertins.

Tout ce petit monde semble d’excellente humeur. On plaisante, on rigole, et la file avance assez vite. Nous arrivons en face d’une armée de petites saisonnières toutes plus jolies les unes que les autres – habillées, pour leur part – qui nous font payer le droit d’entrée et s’occupent du vestiaire. Puis nous y voilà. Au fond, des couples s’ébattent déjà dans la mousse.

Au Glamour Beach

Il s’agit là d’une caractéristique des après-midis mousse organisée par le Glamour Beach : seuls les couples libertins et les femmes seules y sont conviés. Du coup, personne ne se pose trop de questions. Dans un espace assez restreint, libertins et libertines pataugent, entièrement nus, dans un joyeux bazar. On se frotte, on se caresse, on s’embrasse. Et on se masturbe aussi beaucoup les uns les autres.

Ici, l’ambiance est aussi chaude que la température. Les bégueules qu’on rencontre parfois dans les clubs échangistes semblent ne pas être venus. Manu et moi, nous nous faisons collés de près par deux couples d’un certain âge, qui semblent se connaître depuis longtemps. Deux beaux hommes mûrs qui me caressent gentiment les fesses et les seins. Manu, quant à lui, se trouve encerclé par les deux libertines. L’une est ronde avec de gros nichons comme il aime. L’autre plus mince, très jolie. Et que ça pelote. Et que ça branle.

Ce n’est pas que nos partenaires de jeux nous ennuient. Mais nous allons un peu plus loin dans la mousse libertine. Histoire de multiplier les aventures et les partenaires de coquineries. Un jeune couple nous apparaît un peu plus timide que les autres. Pas longtemps : bientôt, nous nous roulons des pelles, les corps collés les uns aux autres. Ils viennent de Singapour. Et profitent de leur séjour en France pour s’encanailler un peu.

Les stars du X de la mousse libertine

On s’amuse bien. Mais avec la chaleur, le savon commence à nous piquer un peu la peau. On file aux douches. Là, debout, appuyé au mur, on tombe sur un black TTBM en train d’enfiler (il n’y a pas d’autres mots) une libertine mature. Le type a une queue énorme qui ne semble jamais vouloir débander. Et il propose tranquillement ses « services » à toutes les libertines qui le souhaitent. Je passe mon tour. Et sous la douche.

Une fois rincés, nous observons un peu les lieux. On trouve donc l’espace « mousse libertine », un immense jacuzzi (j’y reviendrai), un bar et une multitude de coins-câlins où, déjà, ça partouze joyeusement. Mais une chose retient mon attention. Il semble bien que se trouvent ici quelques vedettes du porno en goguette. Je me retourne et je vois mon Manu en train d’embrasser à pleine bouche une jeunette hyper sexy qui lui a mis le grappin dessus. Nous apprendrons plus tard qu’elle est une actrice porno.

Mais tout s’explique. Le grand black qui fourre toutes les chattes qui s’offrent à lui : un hardeur évidemment ! Qu’on se comprenne bien. Il se trouve que ces gens sont des professionnels de la profession. Mais ils sont venus au Glamour Beach sur leur temps de loisirs. Aucun tournage en cours. Tous les amoureux du sexe libre se retrouvent ici, l’été.

Jacuzzi et coins-câlins du Glamour Beach

Et si nous allions tremper nos fesses dans le jacuzzi ? Un grand panneau indique : « relations sexuelles interdites dans l’eau ». Tu parles ! Je n’ai jamais vu ça. Autant personne ne baise dans la mousse, autant tout le monde se lâche dans l’immense bain à remous. Il faut dire qu’avec le savon, impossible d’enfiler une capote et donc d’aller plus loin. La mousse libertine restera mélangiste. Mais quand je vois cette très jeune femme (elle doit avoir 20 ans), aux airs de starlette de cinéma, s’empaler littéralement sur le gourdin d’un homme de trois fois son âge, je me dis : « deux salles, deux ambiances ».

A me lire, on pourrait croire qu’il ne se trouve là que des gravures de mode et des performeurs du sexe. Loin de là. Ce que je dis, c’est que les canons se mélangent joyeusement aux libertins et libertines moyens. Physiquement, j’entends. D’ailleurs, nous sortons de l’eau pour rejoindre l’un des coins-câlins. Quelques œillades échangées, une vague discussion et nous nous retrouvons avec un couple venu des Hauts-de-France et d’une femme dont le mari a, pour ainsi dire, rendu les armes.

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