à la recherche d’une licorne libertine

Seb nous raconte sa première sortie en club échangiste en compagnie de sa petite amie Audrey. A 25 ans, le couple recherche une jolie nana bisexuelle pour coquiner avec eux. Mais ignore qu’on appelle ce genre de femmes, rares, une licorne.

La dame a un certain âge. Je la trouve plantureuse – pour ne pas dire plus – mais plutôt jolie et séduisante. Elle se trouve sur la banquette éclairée, à quatre pattes. Un homme la prend en levrette, tandis qu’elle suce son mari. Sur l’autre banquette, plongée dans la pénombre, on devine un amas de couples en pleine partouze. Ils doivent être six, peut-être huit, à participer. Devant nous, une assez jeune femme, à genoux, suce la bite tendue d’un monsieur plus âgé.

Le spectacle qui se déroule sous nos yeux dépasse tout ce que nous avions imaginé. Et pourtant, nous nous étions préparés. Et pourtant, la soirée avait commencé très doucement. Commençons par le commencement. Au départ, nous étions un gentil couple de 25 ans, tous les deux étudiants, tous les deux avec un job pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Provinciaux d’origine, nous vivions chichement dans un petit appartement de banlieue parisienne.

En quête de la licorne libertine

Rien ne nous destinait à vivre une vie de libertinage aussi échevelée que celle que nous nous préparions à connaître. Tout débute avec cet aveu d’Audrey. Elle m’a raconté comment, au lycée, elle avait entretenu une liaison lesbienne avec une camarade de classe. Elle m’a raconté surtout comment elle continuait à fantasmer sur les femmes. D’où l’idée, assez simple, de se lancer dans le libertinage, à la recherche d’une femme bisexuelle avec qui nous pourrions nous amuser tous les deux. Hélas, nous ignorions alors que cette nana introuvable est surnommée dans le milieu libertin – et pour cause – une licorne.

Elle est tellement introuvable qu’on la décrit comme une créature magique, rêvée, qui fait fantasmer les couples qui ne la trouveront jamais. Mais à l’époque, je ne savais pas que la majorité des couples se lance dans l’échangisme et la vie libertine pour cette raison : assouvir les envies bisexuelles de madame. Audrey, quant à elle, espérait vraiment trouver la perle rare. Ce fut un mal pour un bien.

Devant la porte du club échangiste

Ma petite amie de l’époque – ma femme aujourd’hui – ne faisait pas partie de celles à qui il fallait en promettre. Décidée, déterminée, elle eut vite fait de saisir la balle au bond quant à ma proposition : nous inscrire sur un site de rencontres échangistes pour trouver la fameuse femme bisexuelle dont nous rêvions. Avec un bémol toutefois : elle ne se sentait pas de passer du temps sur internet (nous étions au début des années 2000) pour trouver la fameuse licorne. Elle a donc décidé, avec mon accord, de chercher plutôt un club échangiste où découvrir le libertinage. Elle a fait des recherches et s’est arrêtée sur le Prélude, un établissement du centre de Paris, qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui.

Le jeudi, ce club libertin proposait des soirées « découverte ». Les couples y étaient invités. Cette proposition s’avérait idéale pour nous, à la fois débutants et assez fauchés, il faut bien le dire. Bref, nous nous habillons en conséquence et nous rendons devant l’établissement concerné. Le cœur battant la chamade, nous sonnons, attendons un instant, bien persuadés d’être observés par tous les passants de la rue, proche de la Comédie Française. Personne n’ouvre. Nous sonnons à nouveau. Une jeune femme souriante ouvre. « C’est bien trop tôt » nous répond-elle, « revenez dans une heure… au moins ! ». Nous aurions du aussi nous renseigner sur les horaires d’ouverture de cet établissement de nuit. Alors, nous restons là, sur le trottoir, vêtus d’une très étrange manière.

Les portes du club s’ouvrent enfin

Nous décidons donc d’aller nous réfugier dans un bar tout proche. Bien sûr, les regards des clients s’attardent sur la tenue indécente d’Audrey. Mais aussi, nous nous offrons une petite séance de paranoïa. Peut-être ne correspondons-nous pas aux critères du club échangiste ? Peut-être nous sommes-nous fait refouler poliment ? La tension monte. Une heure passe. Nous décidons de tenter à nouveau notre chance. Nous sonnons à la porte du Prélude. La même jeune femme nous ouvre. Cette fois, nous allons vraiment être refoulés : « c’est encore tôt ». Puis non : « mais entrez, je vous ferai la visite des lieux ». La barmaid nous débarrasse, rangeant soigneusement au vestiaire le lourd manteau sous lequel ma chérie planque sa tenue excentrique.

Elle nous fait visiter les lieux. Au rez-de-chaussée se trouvent le bar et la piste de danse. Au sous-sol, ce qu’elle appelle des coins câlins : des pièces plus ou moins grandes qu’on peut fermer de l’intérieur. A l’étage, nous découvrons la « salle de jeux », comme elle l’appelle : une grande pièce d’un tenant qui propose de nombreuses « attractions », dont deux banquettes. L’une est éclairée, l’autre pas. Puis nous retournons au bar, commandons un verre. Les premiers couples commencent à arriver. A chaque fois qu’elle fait entrer un couple, elle autorise un homme seul à pénétrer dans le club. C’est la règle.

Le choc de la première partouze

Nous restons là à siroter nos cocktails et à regarder les couples arriver. Il s’en trouve de tous les âges. Mais nous restons tout de même largement les plus jeunes. Les hommes célibataires se montrent courtois. Nous comprenons peu à peu que les couples débutants comme nous sont nombreux, mais pas majoritaires. Nous voyons arriver par exemple un couple à peine plus âgés que nous, entre 25 ans et 30 ans, qui semble également découvrir les lieux. Le truc, c’est que rien ne se passe. Tout le monde se regarde en chien de faïence. La soirée avance, mais on se croirait dans une discothèque classique, en plus sage même.

Alors, nous décidons d’aller voir si un ou deux couples s’amusent au sous-sol: rien. Puis à l’étage. Et là, c’est le choc ! La scène dont je vous parlais : la dame en trio avec son mari et son nouvel amant, la libertine trentenaire qui pompe un quinquagénaire, la partouze de la banquette noire… Nous ne nous attendions pas à ça, d’autant moins que, au rez-de-chaussée, l’ambiance reste très calme. Pour qui n’est pas préparé à le voir – et c’était alors notre cas – le spectacle de la salle commune d’un club échangiste a de quoi… surprendre ! Je regarde Audrey. Elle est estomaquée. Mais pas choquée. Pas dégoûtée. Peut-être même excitée.

Où est passée la licorne ?

C’est ce moment que choisit un couple de la soixantaine, lui bedonnant, elle souriante et ridée, pour nous aborder : « on se trouve un coin-câlin au sous-sol ? », nous demandent-ils. Nous déclinons poliment. « C’est le bal des débutantes, ce soir ! » s’exclame la vieille libertine, manifestement vexée par notre refus. Cette fois, c’est sûr, nous avons plongé dans l’ambiance échangiste, avec ses bons et ses mauvais aspects. Un autre couple semble se trouver dans une situation similaire à la nôtre. Ce sont les deux jeunes, petite trentaine, que nous avons vu débarquer quelques minutes auparavant. Elle est blonde, fine, un joli minois, de petits seins et un joli petit cul. Lui doit avoir à peine quelques années de plus qu’elle, brun, de taille moyenne, la peau bronzée, peut-être métis. Un vieux célibataire les poursuit de ses assiduités. Il les encourage à agir, mais eux non plus n’ont pas les codes de cet étrange milieu.

Nous nous tournons un peu autour, mais rien ne se passe. Personnellement, je n’ai pas renoncé à trouver notre femme bisexuelle, notre licorne qui aurait envie d’un trio. Audrey, quant à elle, a même oublié cette idée. Elle se laisse reluquer par un gars assez jeune, plutôt séduisant, maghrébin. Ce dernier, contrairement à nous, connaît les codes. Alors il nous aborde et nous offre un verre. Audrey refuse gentiment. Nous nous éloignons un peu, pour pouvoir discuter. Je demande à ma chérie : « tu as envie ? ». Elle hésite un peu, et finit par répondre que oui : un plan à trois avec Ahmed la tente bien. Et moi ? Je ne serai pas jaloux ? Pour tout dire, j’ai envie de tenter l’expérience libertine jusqu’au bout. Nous ne sommes quand même pas venus ici pour rien ! Alors oui, tentons l’aventure.

Trio MMF sous les regards des voyeurs

Ma chérie va donc allumer un autre homme que moi, dans l’intention affichée de baiser avec lui. Bizarrement, je ne me sens pas jaloux du tout. Elle veut rejoindre la grande salle. « Sait-on jamais, si quelqu’un d’intéressant veut nous rejoindre », me dit-elle. Apparemment, elle n’a pas tout à fait renoncé à trouver une licorne bisexuelle pour venir jouer avec nous. Mais, pour l’heure, elle se retrouve les seins nus, avec une bite dans chaque main (la mienne et celle d’Ahmed). Seule la banquette éclairée était disponible, dont acte.

reportage porno

Il faut que je vous explique la situation des lieux. Donc, nous nous trouvons sur une banquette. A notre gauche, nous sommes séparés du reste de la pièce par une vitre transparente. A notre droite, chacun peut accéder à la banquette, mais on peut, en s’y installant, poser une cordelette pour en interdire symboliquement l’entrée. Audrey a décidé de ne pas utiliser.

Pourtant, ce sont des dizaines de voyeurs et de voyeuses qui se pressent contre la vitre pour voir ma femme me sucer, tout en se faisant lécher par un parfait inconnu. Quand un homme seul tente sa chance pour nous rejoindre, je fais non de la tête. Et cela suffit à le faire retourner derrière la vitre Mais quand, tout à coup, c’est le jeune couple, flanqué de son vieux « garde-du-corps » qui s’approche, je me dis que, peut-être, notre première expérience libertine ne se résumera pas à du triolisme.

=> la suite des aventures d’Audrey & Seb

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